Dès 1926, la ville de Toulouse collectait et incinérait ses déchets à l’usine des Gadoues, située sur l’île du Ramier, alors que la majorité des agglomérations françaises jetait tout en décharges. En 1926, comme aujourd’hui, la chaleur dégagée par la combustion de ces déchets alimentait déjà un réseau de chauffage urbain.
En 1968, l’usine du Ramier est mise en retraite méritée et immédiatement relayée par l’usine actuelle : l’UVE SETMI Toulouse, située chemin de Perpignan. Conçue par l’architecte Josic, elle fût d’abord équipée de deux fours à rouleaux de 8,15 tonnes/heure de conception Tunzini.
En 1970, la mise en place d’un turbo-alternateur permet de valoriser sous forme électrique la vapeur produite pendant la saison estivale.
En 1975, pour répondre à l’augmentation de la production de déchets, un 3ème four est construit. Il a une capacité de traitement de 8,5 tonnes/heure.
En 1994, un traitement des fumées est mis en place (procédé humide Sulzer) avec deux ans d’avance sur la réglementation.
En 1997, le 4ème et dernier four est construit. Il a une capacité de traitement de 14 tonnes/heure, et cette construction s’accompagne de la mise en place d’un second turbo-alternateur de 7,5 Mw.
De 1999 à 2006, le fonctionnement de l’UVE est optimisé et la capacité de traitement se voit augmentée grâce à un vaste programme de modernisation engagé par la Mairie de Toulouse :
Le saviez-vous ?
Aujourd’hui, plus de 600 tonnes de déchets sont collectées chaque jour par les véhicules de collecte du service de propreté de la Mairie de Toulouse et des communes associées.